- conclure un contrat national de désendettement
Il passerait par des impôts provisoires sur trois ans, justement répartis et négociés entre les forces politiques et sociales, d’abord la finance, ensuite le système bancaire, également les paradis fiscaux, enfin les revenus du capital, puis seulement après les revenus du travail.
- accepter et tolérer un peu d'inflation, maîtrisée et contenue
Cette politique permettrait d'alléger le poids de la dette publique et privée, notamment le surplus lié à la crise.
- monétiser la dette et émettre une véritable dette européenne
C'est-à-dire permettre le rachat par la Banque Centrale Européenne des dettes publiques des Etats européens exclusivement liées à la crise financière. La crise appelle la solidarité européenne pour la surmonter ensemble.
- autoriser la banque centrale européenne à financer directement les Etats
Ce financement direct se ferait par des prêts à taux bas ou nul, afin de réduire la dépendance vis-à-vis des marchés financiers.
- compenser les déséquilibres des paiments en Europe par une banque européenne des règlements
Elle serait notamment chargée d’organiser les prêts entre Etats membres.
- développer une fiscalité européenne sur les bénéfices des sociétés
Cette fiscalité alimentera un budget européen qui sera l’instrument de la convergence des économies, afin de mettre fin à la course au moins-disant fiscal en Europe
- mettre en place un Gouvernement économique européen
Ce gouvernement économique européen serait chargé de la supervision et de la coordination macro-économique, de la gestion du risque et de son évaluation, de l’orientation commune des économies et de la convergence et la solidarité des différentes économies entre elles.
- investir conjointement dans l'économie de l'avenir
Faire converger le maintien des niveaux de dépenses publiques des Etats membres de l’Union Européenne vers un niveau permettant de briser la spirale déflationniste de la dette, en investissant conjointement sur l’innovation, la recherche, l’éducation, l’industrie, la mutation écologique et la baisse du chômage (entre 2007 et 2010, l’effort budgétaire consenti par les puissances publiques a été voisin de 4,2 points de PIB au Etats-Unis ; 3,2 points au Royaume-Uni et 1,6 point de PIB en zone euro. La morosité et la pression de la dette trouvent dans cette inertie leur meilleur soutien).
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