tag:blogger.com,1999:blog-46383171091545166042024-02-07T13:35:40.945-08:00Les citoyens du 44 avec Arnaud Montebourg"Vos idées d'aujourd'hui sont nos réalités de demain"oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.comBlogger62125tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-65703885242895099262012-02-05T09:32:00.000-08:002012-02-05T09:32:39.338-08:00Montebourg lance officiellement son mouvement "Rose-Réséda" - dépèche AFP<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ANtOYMIXPTuQSMD5mD9XwsSX9Fz_16FzjxIVLmcXQR4iTz1eLptJuHsjlvLMndBbs3FC9q-5zsLBNm7IiBIOez_awqgdxAqWwS38R37w_FWFjQbMNOZvIPv_t7LhU2Qiac2p7P7A86s/s1600/reseda.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="140" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg8ANtOYMIXPTuQSMD5mD9XwsSX9Fz_16FzjxIVLmcXQR4iTz1eLptJuHsjlvLMndBbs3FC9q-5zsLBNm7IiBIOez_awqgdxAqWwS38R37w_FWFjQbMNOZvIPv_t7LhU2Qiac2p7P7A86s/s320/reseda.jpg" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">PARIS — Le socialiste Arnaud Montebourg a lancé à Paris samedi son mouvement "Rose-Réséda", un mouvement destiné à la fois à faire survivre les idées défendues pendant sa campagne de la primaire tout en visant, dans l'immédiat, à "l'emporter avec François Hollande" en mai.</div><div style="text-align: justify;">C'est à La Bellevilloise que le troisième homme de la primaire socialiste a choisi de présenter son nouvel objet politique, là-même où il avait fêté le 9 octobre, soir du premier tour, ses 17% de voix, soit près d'"un demi-million de personnes", comme il l'aime à le rappeler.</div><div style="text-align: justify;">Ce mouvement, "il ne s'agit pas d'un énième parti politique, un énième courant, une énième chapelle", c'est un mouvement qui agit "autour, avec, derrière, au côté, ensemble avec François Hollande pour l'emporter" à l'élection présidentielle, a-t-il lancé devant plusieurs centaines de personnes.</div><div style="text-align: justify;">Le nom de ce mouvement est inspiré d'un poème de Louis Aragon, paru sous l'Occupation, en 1943, dédié par son auteur à quatre résistants, que le député de Saône-et-Loire a lu, avec son éloquence habituelle.</div><div style="text-align: justify;">"C'est le poème de l'unité et du courage, le poème de 1943 quand la France était à terre", le poème du "réveil français", a déclaré M. Montebourg, qui veut par cette "force de mutation des consciences", "unir", "rassembler", "changer le monde immédiat".</div><div style="text-align: justify;">M. Montebourg, qui avait fait campagne pendant la primaire sur le thème de la "démondialisation" et de la lutte contre la finance, s'est félicité à plusieurs reprises que le candidat socialiste ait repris à son compte plusieurs de ses combats pour "délivrer" la société "du système financier".</div><div style="text-align: justify;">Il a appelé à "faire campagne en allant voir les gens" et à s'inscrire dans la campagne de "porte-à-porte" initiée par le Parti socialiste et l'équipe de campagne du candidat à l'Elysée.</div><div style="text-align: justify;">"Les idées et les rêves, c'est la Rose et le Réséda", a-t-il assuré, terminant son discours de 45 minutes au son de "le changement, c'est maintenant" (slogan de François Hollande).</div><div style="text-align: justify;">Interrogée par la presse à l'issue, M. Montebourg, qui est aussi responsable de la rénovation au sein du PS, a précisé que son mouvement avait pour statut "association loi 1901" et comptait pour le moment 7.000 personnes, correspondant aux "volontaires" de sa campagne. Pas besoin de cotisation, un mail suffit pour adhérer.</div><div style="text-align: justify;">"C'est un mouvement qui a pour but de faire la campagne de François Hollande en défendant les idées qui ont pu surgir dans la primaire. Nous faisons survivre cette société qui s'est engagée dans la primaire pour l'associer à la victoire de la gauche", a-t-il dit.</div><div style="text-align: justify;">Concrètement, le mouvement "Rose-Réséda" repose sur deux piliers. Il comprend des "universités itinérantes d'éducation populaire": des intellectuels (Jacques Sapir par exemple), des citoyens engagés iront partout en France pour exposer certaines idées (le "protectionnisme", la "finance", la "VIe République" etc.).</div><div style="text-align: justify;">Deuxième pilier: une "école de formation", "pour faire émerger dans la société de nouveaux cadres politiques".</div><div style="text-align: justify;">Parallèlement au mouvement, un "réservoir d'idées" intitulé "Démarcations" dans lequel figurent le démographe Emmanuel Todd ou Régis Debray, pour les publications et des conférences.</div><div style="text-align: justify;">Et si François Hollande est élu, quel rôle après ? "Nous participerons à l'organisation de travaux qui va intéresser la gauche exerçant le pouvoir", répond l'équipe de M. Montebourg.</div><div style="text-align: justify;">Les ex-candidats socialistes à la primaire sont aussi sur le pont ces jours-ci pour soutenir M. Hollande: Manuel Valls ce week-end à un congrès du PSOE (parti socialiste espagnol) à Séville, Ségolène Royal en meeting mardi à Marseille ou Martine Aubry mercredi en déplacement à Reims.</div>Copyright © 2012 AFP. Tous droits réservés.oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-40008258645249897772012-01-14T04:05:00.000-08:002012-01-14T04:05:05.138-08:00Triple A – communiqué<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH1WZXrwA0cF1QPe6CNKrE-DWK9a_Gai6I6gUKLR6TMMgo5vfMGYlbmfJBYoLkjs59DZtDGEe00ywMRmOmj8iWro5WzH-9bm7yhRYdoUgUIZ-HgdKvZyKd8ZrRnO7EF3qjx-n9n3YMFzI/s1600/aaa.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="268" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjH1WZXrwA0cF1QPe6CNKrE-DWK9a_Gai6I6gUKLR6TMMgo5vfMGYlbmfJBYoLkjs59DZtDGEe00ywMRmOmj8iWro5WzH-9bm7yhRYdoUgUIZ-HgdKvZyKd8ZrRnO7EF3qjx-n9n3YMFzI/s320/aaa.jpg" width="320" /></a></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A vouloir faire la politique des marchés financiers plutôt qu’avoir eu le courage de les combattre, c’est la France et les Français qui paient très cher cette politique irresponsable qui conduit notre pays à l’abaissement.</div><div style="text-align: justify;">Un surendettement historique avec 612 milliards de dettes supplémentaires en 5 ans, une dette entre les mains de créanciers étrangers à 65%, 3 plans de rigueur dangereux et récessifs pour amadouer inutilement les marchés, la France ne peut que constater l’incompétence et l’irresponsabilité de ses dirigeants actuels, qui nous conduisent à la soumission économique et financière et à la perte progressive de souveraineté.</div><div style="text-align: justify;">Le chemin du redressement que nous empruntons avec François Hollande passera par la mise au pas de la finance par des mesures très draconiennes contre le système financier et les banques, elle passera également par le désendettement du pays et l’assainissement des comptes publics en mettant fin aux innombrables cadeaux fiscaux aux plus fortunés qui ont conduit au surendettement de la République.</div><div style="text-align: justify;">Ce chemin du redressement sera guidé par l’esprit de justice, il épargnera les classes moyennes et populaires des efforts excessifs auxquels elles viennent d’être soumises pendant ces dernières années. Depuis la crise, les plans de sauvetage et de renflouement sont pour les banques, les plans d’austérité et de rigueur sont toujours pour la population. Le moment est venu d’inverser nos priorités : la rigueur et la remise en ordre devront être désormais pour les banques, les marchés financiers, les comportements spéculatifs, les évadés fiscaux, les paradis fiscaux, et les agences de notation.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-3488771465785610152012-01-01T08:43:00.001-08:002012-01-01T08:44:12.846-08:00Condamnation de Jacques Chirac – communiqué<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">La décision de condamnation de l’ancien Président de la République est un soulagement pour tous ceux qui se sont battus contre l’impunité présidentielle, maladie chronique et dangereuse du régime de la Ve République.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Cette décision est justifiée en raison de la gravité des faits que je me suis employé à caractériser il y a 10 ans.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"> Cette condamnation servira d’avertissement sérieux à celui parmi ses successeurs qui serait enclin à abuser d’une fonction qui n’est plus désormais au dessus des lois de la République.</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><br />
</span></div><div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;"><b>Arnaud Montebourg</b></span></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-57256250976948855692011-12-12T09:41:00.000-08:002011-12-12T09:41:10.645-08:00Non au Merkozysme oui au patriotisme industriel<div style="text-align: justify;">extrait de <span style="font-family: Calibri;">Marianne n° 764 du 10 au 16 décembre 2011</span></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;">Propos recueillis par Gérald Andrieu</span></div><div style="text-align: justify;"> Accusé de germanophobie par la droite, le député de Saône-et-Loire se défend et plaide pour une relocalisation industrielle et un désendettement au service de la reconstruction du pays.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>Marianne : Lorsque vous avez accusé Angela Merkel de mener une « politique à la Bismarck », vous avez été qualifié de « germanophobe » par la droite. Ce qui démontre, de la part de l’UMP, une certaine méconnaissance du personnage – la comparaison n’a d’ailleurs suscité aucune réaction négative en Allemagne. Mais, vous-même, le connaissez-vous vraiment ? Otto von Bismarck était autoritaire et antisocialiste, mais il a posé les jalons de la retraite par répartition et même instauré un protectionnisme salvateur pour son pays.</strong></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Arnaud Montebourg : Cette expression n’est pas une position. Il s’agissait d’une citation du patron des socialistes allemands, Sigmar Gabriel. En vérité, le débat ne blesse personne là-bas. Il gêne en France parce que la droite veut éviter le débat sur l’alternative à la politique Sarkozy-Merkel – le « Merkozysme » – et à la multiplication des plans d’austérité, cette potion amère que les conservateurs allemands veulent imposer à tout le reste du continent, au risque de suicider économiquement la zone euro. Bismarck, pour faire l’unité allemande à imposé ses solutions à ses voisins européens . C’est ce que fait Mme Merkel : elle a tellement de problèmes intérieurs que, pour les faire oublier, elle impose ses vues de façon nationaliste aux autres Etats de l’Union.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>Ne craignez-vous pas d’être accusé de faire preuve d’un patriotisme économique échevelé, voire d’un nationalisme « à la Bismarck », en encourageant aujourd’hui François Hollande à mettre l’accent, à juste titre, sur le « produire français » ?</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Il ne faut pas confondre le patriotisme, qui est l’amour de la patrie, et le nationalisme, qui est la haine des autres, disait Jaurès. Notre choix, avec François Hollande, qui développe une campagne de patriotisme industriel, est de relocaliser en France des activités qui sont parties en Chine, de retrouver une industrie productive, de reconquérir les savoir-faire qui ont été abandonnés dans la mondialisation et de tracer un chemin vers un retour à la prospérité. Notre pays est en train de décliner dangereusement. Mais nous ne pourrons pas rapatrier les productions, lutter contre le dumping, s’opposer aux atteintes environnementales et sociales, sans nous organiser au niveau européen. François Hollande lui-même répète qu’il n’est pas pour une Europe offerte. Ouverte oui, mais pas offerte. Le protectionnisme que je propose est le même que celui pratiqué par toutes les grandes nations industrielles. L’Inde vient de suspendre toutes les implantations de grandes surfaces commerciales du type Walmart ou Carrefour sur son territoire. L’Europe doit aussi s’organiser pour se préserver et défendre ses intérêts.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>La difficulté d’imposer un label « fabriqué en France » ne réside-t-elle pas dans le fait que la plupart des produits sont aujourd’hui le résultat d’un assemblage international ?</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Vous avez raison. On le voit en Allemagne où le Made in Germany s’est transformé en Made by Germany en utilisant la sous-traitance des ex-pays de l’Est. Notre objectif est évidemment d’inventer les produits de demain, les technologies nouvelles liées notamment à la révolution écologique, et non pas de les acheter aux autres. La démondialisation, c’est produire là où l’on consomme. La tablette tactile française Qooq dont la production a été rapatriée dans ma région est bien la preuve que l’on peut produire moins cher qu’en Chine avec des coûts de travail plus élevés et une meilleure créativité.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>La droite elle-même avance sur ces sujets. Lors de sa dernière convention, l’UMP a dit vouloir mettre en place une « taxe réciprocité » aux frontières de l’Europe ressemblant au « juste échange » porté par le PS.</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Sauf que la droite est au pouvoir depuis dix ans. Elle a fait la mondialisation et l’aggrave. Elle m’a attaqué violemment et de façon grossière sur mon projet de démondialisation. Elle n’a donc aucune crédibilité à vouloir se racheter sur le terrain du protectionnisme.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>François Bayrou, lui, n’est pas au pouvoir. Il utilise le « Produire et instruire ». Il en appelle à la mise en place d’un « label France » et voit même dans le fait d’acheter Français une « démarche civique ». Votre proximité est éclatante. Au point de pouvoir gouverner avec lui ?</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
La réindustrialisation est une grande cause nationale qui, heureusement, transcende les partis politiques. Je ne peux que m’en réjouir. Maintenant, François Bayrou doit faire preuve de clarté. On n’a jamais réussi à percer son mystère. Il faudrait qu’il clarifie ses positions par rapport à la gauche. Mais, dans l’œuvre de redressement national, il n’y a aucune raison de ne pas reconnaître que François Bayrou a raison sur le terrain de l’industrie. Est-ce que cela suffit à gouverner ensemble ? Je ne crois pas. La droite dit qu’il appartient à sa famille politique. Lui-même dit qu’il voudrait mettre dans un même gouvernement François Hollande et Alain Juppé. Il y a du contorsionnisme et de l’obscurité dans ce langage. C’est à lui de faire ses choix et je crois qu’il n’a jamais su bien les faire.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>Vous-même, vous avez fait un choix après le premier tour de la primaire, celui de François Hollande. Vous écoute-t-il un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout ?</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Je lui ai apporté mon soutien, dans l’esprit de rassemblement de la primaire. Son désir et sa volonté de réindustrialiser le pays, de remobiliser la société tout entière autour de l’objectif de la création de richesses, sont un acte politique lourd, et je suis heureux qu’il ait entendu ce que je lui disais pendant la campagne et ce que je lui dis depuis qu’il est notre candidat.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>Mais il maintient son objectif de ramener le déficit à 3% du PIB, et il a même annoncé un plan de 50 milliards d’euros de redressement budgétaire supplémentaires…</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Lors de ma campagne, j’ai défendu un « pacte de désendettement ». Nous avons besoin d’assainir les comptes pour pouvoir faire des projets pour le pays. Nous avons besoin d’argent pour réindustrialiser, reconstruire les services publics, retrouver une agriculture performante, redresser cette France qui est écroulée, ruinée financièrement. Le désendettement n’est pas un objectif en soi, c’est un moyen de realiser ces projets. Je trouve normal qu’un candidat à la Présidence de la République fasse ce choix. La question est de savoir qui paiera ce désendettement ? Pour moi, il est impossible que ce soit les classes moyennes et populaires qui n’ont aucune responsabilité dans la crise. Ce sera au système financier, au système bancaire, de payer et non pas aux gens qui n’ont que leur travail pour vivre.</span></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"></span></div><div style="text-align: justify;"> <strong>En n’apparaissant pas dans l’organigramme de campagne de François Hollande, en lui apportant votre soutien seulement par éclipses, ne passez-vous pas à côté du rôle important que vous avait pourtant conféré votre score à la primaire ?</strong></div><div style="text-align: justify;"><span style="font-family: Calibri;"><strong></strong><br />
Je ne peux pas vous laisser dire qu’il y aurait des « éclipses » dans mon soutien qui est total. Je n’ai tout simplement pas souhaité être dans l’organigramme parce que je ne suis pas un collaborateur du candidat. je suis un partenaire, exigeant mais loyal, un pilier politique de sa campagne.<br />
</span></div><div style="margin: 10px 0pt 0pt; text-align: justify;"><iframe allowtransparency="true" frameborder="0" scrolling="no" src="http://www.facebook.com/plugins/like.php?&href=http%3A%2F%2Fwww.arnaudmontebourg.fr%2Fnon-au-merkozysme-oui-au-patriotisme-industriel%2F&layout=standard&show_faces=0&width=&action=like&font=arial&colorscheme=light&height=35" style="border: medium none; height: 35px; overflow: hidden;">&lt;br&gt;</iframe></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-31019079499229270392011-10-25T07:11:00.000-07:002011-10-25T07:13:45.244-07:00Montebourg crée un mouvement politique pour la Nouvelle France<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-K7pGAM63m4cgPf42bjLg1W3JOO44kRC0HIehvdyheworiHwtdVpN8rfgVIqNzcwJqxp2lh2xw1z8zEXQvBniqqtnD8Uyxpo1EM23fRLqLMBpyjXClpmIeD74xk1GFbt5ED1_tvslbfM/s1600/nlle+france.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEj-K7pGAM63m4cgPf42bjLg1W3JOO44kRC0HIehvdyheworiHwtdVpN8rfgVIqNzcwJqxp2lh2xw1z8zEXQvBniqqtnD8Uyxpo1EM23fRLqLMBpyjXClpmIeD74xk1GFbt5ED1_tvslbfM/s320/nlle+france.jpg" width="238" /></a></div><br />
Interview au Journal de Saône et Loire :<br />
<div style="text-align: justify;"><br />
</div>Pour Arnaud Montebourg, la bataille des « idées nouvelles pour construire la “Nouvelle France” et la nouvelle gauche » ne fait que commencer.<br />
<br />
<div></div><div id="actions" style="text-align: justify;"><div class="content"><a class="envoiAmi" href="javascript:OpenMailWindow();" title="Envoyer à un ami"></a><g:plusone href="http://www.lejsl.com/saone-et-loire/2011/10/25/montebourg-cree-un-mouvement-politique-pour-la-nouvelle-france" size="small"></g:plusone> <script type="text/javascript">
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</div><div style="text-align: justify;">J’ai mené une campagne d’idées nouvelles en proposant des solutions qui ont modernisé la gauche et lui ont permis de changer. Grâce à cette campagne, le centre de gravité de la gauche s’est modifié. Les gens se sont portés sur ma candidature pour défendre des causes politiques que personne ne prenait en charge : lutte contre la corruption, contre les dégâts de la mondialisation, mise au pas de la finance, etc. Ces idées sont à présent au cœur de la campagne présidentielle. Je constate qu’Henri Guaino reprend mes idées, que Mélenchon déclare reprendre mon flambeau et que bien d’autres s’approprient les idées que j’ai portées. Je ne peux pas ouvrir un journal ou écouter un édito sans entendre parler de démondialisation ! Pas plus tard que ce matin [hier, NDLR], j’ai croisé le ministre des Affaires étrangères du Venezuela qui s’intéressait à mon travail, à travers mon livre, Votez pour la démondialisation, traduit en espagnol. Ces idées, parce qu’elles apportent des réponses aux problèmes actuels, progressent dans les esprits. Enfin, cette campagne m’a permis de faire connaître notre département, l’action du conseil général de Saône-et-Loire, du travail que j’y mène avec les élus. Cela m’a aussi permis de faire connaître ma personnalité.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b><i>Comment se sont passées les discussions de l’entre-deux tour avec les deux « impétrants » comme vous les définissez ?</i></b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Tout d’abord, personne n’avait gagné à l’issue du premier tour. Si 460 000 électeurs se sont portés sur ma candidature plutôt que sur celles de deux finalistes, il y avait une raison. Je me suis retrouvé en position de demander à François Hollande et Martine Aubry des engagements écrits, via la lettre rendue publique. Je peux dire aujourd’hui que François Hollande est celui qui a le mieux compris ce besoin de complémentarité entre ses idées et les miennes. Il a souhaité fabriquer un tandem de deux personnes aux trajectoires éloignées. Il s’est montré volontaire pour jeter un pont entre nos deux rives. De l’autre côté, dès le soir du premier tour, l’entourage de Martine Aubry faisait savoir qu’elle s’intéressait à mes électeurs mais ne souhaitait pas faire évoluer ses positions. Elle a fait preuve d’une rigidité qui n’a pas arrangé notre rencontre du jeudi matin. Quand on veut être président de la République, on doit être capable d’entendre ce que dit le peuple, en l’occurrence des électeurs qui n’étaient pas un public de militants affidés. Dans sa réponse, François Hollande va beaucoup plus loin que Martine Aubry sur le système bancaire. Il va jusqu’à décider de l’abrogation d’une directive européenne, ce qui est novateur. Ensuite, j’ai laissé chacun libre de ses choix. Quant à moi, je ne me voyais pas taire le mien. Je pense que parmi les électeurs qui avaient voté pour moi, un quart ne s’est pas déplacé au second tour. Pour les autres, ils ont plutôt voté François Hollande et partagé mon choix personnel.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Avez-vous convenu d’un accord avec François Hollande, par exemple sur un éventuel poste au gouvernement ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">François Hollande n’a pas eu cette indélicatesse et moi non plus. L’histoire retiendra que celle qui m’a fait connaître ce genre de proposition est Martine Aubry. Mais cela ne m’a pas intéressé. Ce qui m’intéresse, c’est la politique qui sera menée par la gauche ; la question de qui la mènera et avec quelles personnalités passe forcément après.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Quelle place allez-vous prendre dans la campagne de François Hollande ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je vais faire campagne pour notre candidat tout en continuant de défendre mes idées. C’est ce que j’ai dit samedi lors de la convention d’investiture. Je n’ai pas l’intention d’avoir un rôle précis dans l’équipe de campagne. François Hollande est notre candidat et je suis, en quelque sorte, un de ses ailiers. Je m’exprimerai, quand ce sera nécessaire, pour porter une vision de la gauche nouvelle.<br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Vous voyez-vous comme la garantie, pour la présidentielle, du maintien à gauche de la candidature de François Hollande ?</b></i><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ce que je peux dire, c’est que je n’abandonne rien de mon message. C’est ensemble que François Hollande et moi-même avons rendu nos messages compatibles. Samedi, lors de son premier discours de candidat officiellement investi par le Parti socialiste, je l’ai entendu dire qu’il voulait « une Europe ouverte mais pas offerte ». Il a également fait le constat des dégâts provoqués partout par la mondialisation. Il déclare vouloir protéger nos industries qui subissent de plein fouet le dumping social. Je ferai donc, sans réserve, campagne pour François Hollande, comme le feront mes amis politiques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><b><i>Vous avez beaucoup expliqué, exemples historiques à l’appui, que les favoris des sondages de l’automne n’étaient jamais les vainqueurs du printemps. François Hollande échappera-t-il à la règle ?</i></b></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">D’abord, je note qu’il a employé samedi des mots de prudence à l’égard de ces sondages. Pour qu’il se qualifie au 2 <sup>e</sup> tour de la présidentielle, il a l’obligation d’être le candidat de tous les peuples de gauche en proposant un discours alternatif qu’il faudra sans doute approfondir.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Quels ont été le meilleur et le pire moment de ces dix derniers mois ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Les meilleurs moments, incontestablement, furent les débats télévisés.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Parce que vous avez gagné, à chaque fois, trois points dans les sondages ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">[Sourires]. Parce que cela a été l’occasion, pour tout le monde — y compris moi-même –, de mesurer qu’il n’y avait pas qu’une voix au sein du Parti socialiste et qu’on avait le choix. Beaucoup de gens ont regretté, a posteriori et au vu de mon score final, de n’avoir pas voté pour moi car ils ont découvert que je pouvais gagner. Quant aux pires moments, je crois que c’était en janvier-février, quand nous avons dû, avec mon équipe, nous battre contre le système médiatico-sondagier qui refusait d’accorder du crédit à mes idées. Mais finalement, le succès est venu d’en bas, des gens qui lisaient Votez pour la démondialisation et le prêtaient à leurs amis. Peu à peu, la campagne a décollé grâce aux gens qui se sont retrouvés dans mon discours.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Aujourd’hui, quel avenir envisagez-vous pour la « Nouvelle France » que vous avez portée durant la campagne ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je vais construire un mouvement politique à partir du mouvement “Des idées et des rêves”. J’ai décidé de bâtir un think tank [réservoir à idées, NDLR] qui organisera la discussion avec les intellectuels qui m’ont apporté leur soutien (Emmanuel Todd, Michel Onfray et beaucoup d’autres). Je vais aussi lancer une université populaire itinérante qui animera ces débats et fera vivre des idées qui ont toute leur place, aujourd’hui, dans le débat public. Je créerai en Saône-et-Loire, une école de formation politique des cadres de la « Nouvelle France ».</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Comment cette école va-t-elle se concrétiser ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Il y aura des sessions pour les militants socialistes et ceux des autres partis de gauche de la « Nouvelle France » où ils viendront se former aux idées de demain pour ensuite porter ces propositions dans la société, au sein de leur association, de leur parti, etc. Nous allons également, dans les semaines qui viennent, lancer une revue en ligne pour alimenter ce débat. Il faut comprendre qu’avec la démondialisation, au-delà du score arithmétique des primaires, nous avons remporté une bataille culturelle. Ces idées sont en train de faire le tour du monde et elles vont infléchir beaucoup de choix politiques.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Mais avec la crise européenne des dettes souveraines, la démondialisation a-t-elle un avenir ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Absolument. L’effondrement du système financier va conduire les gouvernements libéraux à prendre des décisions très douloureuses pour leur peuple dans le but injuste de protéger le système financier. C’est la mission de la gauche, au contraire, que de protéger la population en mettant en œuvre des solutions qui fassent payer la facture aux banques responsables de la crise, selon le modèle du pollueur-payeur.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><i><b>Votre score aux primaires aura-t-il une influence sur les rapports de force au sein de la fédération saône-et-loirienne du PS ?</b></i></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Nous avons une tradition de pluralisme au sein de la fédération et j’y suis attaché. J’ai des opposants dans le parti comme au conseil général, où l’opposition la plus virulente — et pas toujours la plus élégante – vient du Strauss-Kahnien maire d’Autun, Rémy Rebeyrotte. Il est nécessaire de maintenir ce pluralisme. Mais ce qui est sûr, c’est que la fédération sera en pointe sur certains engagements comme le non-cumul des mandats.</div></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-10455070910770532472011-10-14T11:37:00.000-07:002011-10-14T11:37:40.633-07:00Second tour : position locale bis<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif; text-align: justify;"><span style="font-size: small;">Chers amis,<br />
Dans une interview au journal "Le Monde", Arnaud Montebourg annonce : "Les propositions des deux candidats étant pour moi équivalentes, je ne peux me déterminer en fonction de ma seule éthique de conviction. C'est pourquoi mon choix relèvera avant tout de l'éthique de responsabilité : je veux faire gagner la gauche et battre Nicolas Sarkozy. A titre exclusivement personnel, je voterai donc pour François Hollande, arrivé en tête du premier tour, à mes yeux meilleur rassembleur".<br />
Dans cette interview il annonce ne donner aucune consigne de vote à ses électeurs, leur laissant la liberté de choix, et déclare que faute de différences entre les propositions des candidats, à il votera François Hollande titre personnel pour ses qualités de rassembleur.<br />
<br />
L'équipe locale ne change cependant en rien son communiqué de presse transmis ce mardi :<br />
<br />
"L'équipe des soutiens d'Arnaud Montebourg en Loire Atlantique se réjouit du score tant national que local d'Arnaud Montebourg. Ce score traduit l'inquiétude des citoyens face à la crise financière et sociale actuelle et le désamour face à certaines pratiques politiciennes présentes, il traduit aussi leur volonté de tourner la page par des solutions nouvelles tant économiques qu'institutionnelles.<br />
<br />
Concernant le second tour, l'équipe locale ne donne aucune consigne de vote, elle laisse à ses électeurs et à ses volontaires toute liberté dans leur choix et leurs investissements, même si elle constate qu'une majorité des volontaires locaux voteront pour Martine Aubry.<br />
Les électeurs seront éclairés par le débat entre François Hollande et Martine Aubry, ainsi que par leur réponse à la lettre d'Arnaud Montebourg. Les idées doivent en effet dépasser les personnes."</span> </div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-85871598629112379352011-10-14T10:58:00.001-07:002011-10-14T10:59:30.079-07:00Aux électrices et aux électeurs qui se sont portés sur ma candidature<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span lang="FR" style="font-size: small;"><div align="justify" dir="ltr">Cher-e-s volontaires, </div><div align="justify" dir="ltr">Je tenais à remercier chacun d’entre vous chaleureusement après le résultat de dimanche. Il démontre que le travail, votre travail, a payé et que les solutions nouvelles que nous avons proposées ensemble trouvent un large écho dans le peuple de gauche et ont beaucoup d’avenir. </div><div align="justify" dir="ltr">Considérez le résultat de dimanche comme un premier succès. Certes, nous ne sommes pas au deuxième tour, mais nous avons incontestablement imposé nos idées au cœur du débat à gauche. </div><div align="justify" dir="ltr">Au fil des mois, j’ai pris la mesure de l’implication de chacun. Vous avez, je le sais, donné beaucoup de votre temps, de votre énergie et de votre vie à cette belle campagne. A chacun de mes déplacements, j’ai rencontré des femmes et des hommes mobilisés, désireux de défendre leurs idées – nos idées - auprès de nos concitoyens. A chacun de mes déplacements, j’ai pu apprécier, en chacun de vous, des qualités humaines et politiques souvent absentes de la vie politique, et un enthousiasme qui nous a portés. </div><div align="justify" dir="ltr">Votre militantisme a réhabilité une certaine façon de faire de la politique. C’est au citoyen que nous nous sommes adressés : nous avons redonné toute leur signification aux mots politiques, citoyenneté, République. La force de nos idées a été déterminante mais, incontestablement, c’est votre énergie qui a changé la donne politique en France. </div><div align="justify" dir="ltr">Avec très peu de moyens, sans soutien d’aucun appareil, affrontant l’hostilité constante des puissants et comptant sur nos seules forces, nous avons, ensemble, suscité un espoir qui ne sera pas déçu. Mon engagement est total, soyez en certains. </div><div align="justify" dir="ltr">Il s’agira désormais, au lendemain du second tour, de faire gagner la gauche en 2012. Mais notre travail collectif ne s'arrête pas là. Dans les jours et semaines à venir, je vous proposerai d’autres moyens pour agir ensemble, car les idées nouvelles que nous avons portées sont un besoin pour la victoire durable de la gauche. </div><div align="justify" dir="ltr">Amicalement </div><div align="justify" dir="ltr">Arnaud Montebourg </div></span></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-61637030173989093202011-10-14T10:55:00.001-07:002011-10-14T10:57:44.264-07:00Arnaud Montebourg remercie chacun d’entre vous<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span lang="FR" style="font-size: small;"><div align="justify" dir="ltr">Cher-e-s volontaires, </div><div align="justify" dir="ltr">Je tenais à remercier chacun d’entre vous chaleureusement après le résultat de dimanche. Il démontre que le travail, votre travail, a payé et que les solutions nouvelles que nous avons proposées ensemble trouvent un large écho dans le peuple de gauche et ont beaucoup d’avenir. </div><div align="justify" dir="ltr">Considérez le résultat de dimanche comme un premier succès. Certes, nous ne sommes pas au deuxième tour, mais nous avons incontestablement imposé nos idées au cœur du débat à gauche. </div><div align="justify" dir="ltr">Au fil des mois, j’ai pris la mesure de l’implication de chacun. Vous avez, je le sais, donné beaucoup de votre temps, de votre énergie et de votre vie à cette belle campagne. A chacun de mes déplacements, j’ai rencontré des femmes et des hommes mobilisés, désireux de défendre leurs idées – nos idées - auprès de nos concitoyens. A chacun de mes déplacements, j’ai pu apprécier, en chacun de vous, des qualités humaines et politiques souvent absentes de la vie politique, et un enthousiasme qui nous a portés. </div><div align="justify" dir="ltr">Votre militantisme a réhabilité une certaine façon de faire de la politique. C’est au citoyen que nous nous sommes adressés : nous avons redonné toute leur signification aux mots politiques, citoyenneté, République. La force de nos idées a été déterminante mais, incontestablement, c’est votre énergie qui a changé la donne politique en France. </div><div align="justify" dir="ltr">Avec très peu de moyens, sans soutien d’aucun appareil, affrontant l’hostilité constante des puissants et comptant sur nos seules forces, nous avons, ensemble, suscité un espoir qui ne sera pas déçu. Mon engagement est total, soyez en certains. </div><div align="justify" dir="ltr">Il s’agira désormais, au lendemain du second tour, de faire gagner la gauche en 2012. Mais notre travail collectif ne s'arrête pas là. Dans les jours et semaines à venir, je vous proposerai d’autres moyens pour agir ensemble, car les idées nouvelles que nous avons portées sont un besoin pour la victoire durable de la gauche. </div><div align="justify" dir="ltr">Amicalement </div><div align="justify" dir="ltr">Arnaud Montebourg </div></span></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-50137376775453730362011-10-14T10:14:00.000-07:002011-10-14T10:21:56.178-07:00Arnaud Montebourg : "Je voterai pour Hollande"<div style="font-family: Georgia,"Times New Roman",serif;"><span lang="FR" style="font-size: small;"><div align="justify" dir="ltr"><i>LEMONDE.FR | 14.10.11 | 09h59 • Mis à jour le 14.10.11 | 10h04</i></div><div align="justify"><br />
<b>Arnaud Montebourg, qui a obtenu 17 % des voix au premier tour de la primaire socialiste le 9 octobre, explique son refus de donner une consigne de vote pour dimanche.</b><br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Quel message adressez-vous à vos électeurs pour le second tour ?</b><br />
<b> </b>J'ai un premier devoir : respecter la liberté de choix des Françaises et des Français qui m'ont fait confiance. J'ai voulu pleinement les éclairer par les échanges de lettres publiques que j'ai eus avec Martine Aubry et François Hollande. Les citoyens peuvent désormais faire leur choix en leur âme et conscience, et je me refuse à donner une consigne de vote. Car dans le mot consigne, il y a l'image de la caserne et de l'enfermement qui est incompatible avec l'esprit de la primaire et de la VIe République. Chacun se déterminera au vu des choix exprimés par les candidats.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Quel bulletin glisserez-vous dans l'urne dimanche ?</b><br />
Pierre Mendès France disait: "Gouverner, c'est choisir." Même lorsque cela est difficile. Il me paraît de l'ordre des qualités demandées à un dirigeant politique de ne pas se dérober. C'est mon second devoir. Dans ce choix, il y a d'abord l'obligation de faire gagner la gauche en 2012. Les propositions des deux candidats étant pour moi équivalentes, je ne peux me déterminer en fonction de ma seule éthique de conviction. C'est pourquoi mon choix relèvera avant tout de l'éthique de responsabilité: je veux faire gagner la gauche et battre Nicolas Sarkozy. A titre exclusivement personnel, je voterai donc pour François Hollande, arrivé en tête du premier tour, à mes yeux meilleur rassembleur. Il a su dans sa lettre jeter un pont entre nos deux rives, et je lui en sais gré.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>En votant François Hollande, ne cédez-vous pas à l'argument du vote utile ?</b><br />
Mais je souhaite être utile! Utile à la gauche et à la France. Au premier tour, on choisit par conviction. Au second, on choisit l'efficacité. Comme tous les candidats de premier tour, dont mon amie Ségolène Royal qui a formulé souvent des propositions similaires aux miennes, je choisis de voter François Hollande. Mieux vaut éviter la fragmentation, donner de la force à celui qui est arrivé en tête et soutenir le meilleur rassembleur plutôt que de rester sur mon Aventin. Le résultat de la primaire ne doit pas donner le signal de l'impossibilité de rassemblement. Ce serait une preuve offerte au sarkozysme de notre incapacité à nous unir.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Ne craignez-vous pas de heurter vos cadres locaux, plutôt favorables à Martine Aubry ?</b><br />
Chacun de mes amis fera son choix en conscience, et je le respecterai. Je n'ai pas d'argument qui me permette de penser que Martine serait plus à gauche que François, ou l'inverse d'ailleurs! Leur choix doit être libre. La décision leur appartient, tout comme la mienne.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>N'y a-t-il pas une contradiction à voter pour M. Hollande après avoir souligné pendant toute votre campagne sa proximité avec Mme Aubry ?</b><br />
Non. Je continue de penser, surtout après le débat de mercredi soir, que ces deux candidatures sont identiques, et qu'elles auraient dû se mettre d'accord dès le début. Si j'avais été au deuxième tour, nous aurions eu un débat d'orientation plutôt qu'un débat de tempéraments et de personnes. Mais j'ai mené cette campagne pour changer la gauche, pour que celle-ci puisse à son tour changer la France. Pas pour témoigner.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>En quoi leurs réponses à votre lettre ouverte aux finalistes ont-elles guidé votre choix ?</b><br />
J'ai utilisé une méthode innovante et inédite dans l'histoire de la VeRépublique: questionner publiquement, par écrit, les deux candidats. Ceux-ci m'ont répondu de façon sincère et précise, et je les en remercie. Je les ai rencontrés pour une conversation approfondie. Et eux-mêmes ont choisi de rendre publique la lettre qu'ils m'ont adressée et qui vaut engagement de leur part pour l'avenir.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>M. Hollande et Mme Aubry se seraient donc subitement convertis à vos thèses ?</b><br />
Non, et je ne le leur demandais pas. Mais tous deux ont réalisé une forme de dépassement d'eux-mêmes. Ils ont avancé vers la mise sous contrôle des banques et la lutte contre la concurrence déloyale mondiale. Tous deux ont repris des morceaux de VIe République, même en pièces détachées… Mon travail, dans cet entre-deux-tours, aura été celui d'un éclaireur. Certains ont dit que j'aurais été arrogant. C'est se méprendre. J'ai perdu cette élection, je suis arrivé troisième. Mais ma manière d'interpeller les autres candidats était une façon pour moi de marquer une fidélité à ces gens qui attendent que la gauche soit différente de celle que nous avons connue dans le passé.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Quelles garanties avez-vous obtenues de M.Hollande concernant vos propositions ?</b><br />
Les garanties sont les engagements que Martine et François ont pris devant les Français et qu'ils ont rendus publics dans leur lettre.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Avez-vous évoqué avec M.Hollande la question des postes que vous et vos proches occuperiez dans son équipe de campagne si d'aventure il était désigné ?</b><br />
Non. Je ne suis candidat à aucune fonction dans la campagne, car j'ai déclaré depuis le début de cette primaire que je serai au service du vainqueur, quel qu'il soit.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Dans quel rôle ?</b><br />
J'en parlerai avec le candidat investi, le moment venu et selon ses besoins.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Votre contentieux avec Martine Aubry sur le cas de Jean-Noël Guérini, ex-patron de la fédération PS des Bouches-du-Rhône, a-t-il joué dans votre décision ?</b><br />
Non. Il est vrai que j'avais été mis en accusation au bureau national pour avoir dit, à juste titre, ce qu'il fallait penser des pratiques du système Guérini. Mais je m'en suis expliqué jeudi avec Martine. J'ai écarté toute considération personnelle. On ne fonde pas des choix pour la France sur des déceptions intimes.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Comment comptez-vous capitaliser sur ces 17 % recueillis au premier tour ?</b><br />
<b> </b>Mon combat pour cette “Nouvelle France” va continuer. Mes idées sont désormais à l'ordre du jour du débat politique. Dès lundi 17 octobre, quel que soit le résultat, je serai au service du vainqueur et entamerai une tournée européenne pour défendre les propositions et solutions que j'ai portées dans le débat de la primaire. Je me rendrai d'abord en Espagne pour y présenter mon livre, qui vient d'y être traduit, et les idées démondialisatrices et européennes que je défends.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr"><b>Quel bilan tirez-vous d'ores et déjà de cette primaire ?</b><br />
Cette primaire, que j'ai réussi à imposer au PS, a créé une situation nouvelle et extraordinaire. Même la droite nous envie cette innovation démocratique majeure. Le PS a réussi à intéresser 2,5 millions de citoyens, à dépasser un projet fabriqué en laboratoire clos, issu des alambics des équilibres de courants et de chapelles. S'il réussit l'unification, nous serons très forts face à Nicolas Sarkozy. Nous pouvons être fiers. De la vieille chenille vient de sortir un beau papillon.<br />
</div><div></div><div align="justify" dir="ltr">Propos recueillis par David Revault d'Allonnes</div></span></div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-68248790679859518572011-10-11T23:11:00.001-07:002011-10-11T23:45:05.623-07:00Communiqué de presse sur le second tour<div style="text-align: justify;">L'équipe des soutiens d'Arnaud Montebourg en Loire Atlantique se réjouit du score tant national que local d'Arnaud Montebourg. Ce score traduit l'inquiétude des citoyens face à la crise financière et sociale actuelle et le désamour face à certaines pratiques politiciennes présentes, il traduit aussi leur volonté de tourner la page par des solutions nouvelles tant économiques qu'institutionnelles.<br />
<br />
Concernant le second tour, l'équipe locale ne donne aucune consigne de vote, elle laisse à ses électeurs et à ses volontaires toute liberté dans leur choix et leurs investissements, même si elle constate qu'une majorité des volontaires locaux voteront pour Martine Aubry.<br />
Les électeurs seront éclairés par le débat entre François Hollande et Martine Aubry, ainsi que par leur réponse à la lettre d'Arnaud Montebourg. Les idées doivent en effet dépasser les personnes.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-25197124390212350352011-10-05T13:20:00.001-07:002011-10-05T13:20:43.399-07:00« Ecrire l'Histoire de France avec votre bulletin de vote »<title></title><style type="text/css">
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</style> <br />
<div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">Le 9 octobre prochain, les militants et sympathisants socialistes vont se retrouver face à un choix solennel : déterminer quel sera le candidat le plus apte à remporter les élections présidentielles de 2012, le candidat le mieux à même à apporter des solutions nouvelles pour un monde nouveau.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">Cette décision grave appelle de la clairvoyance et de la sagesse.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">De la clairvoyance tout d'abord face à la situation mondiale. Face à un monde laminé par l'idéologie libérale, qui a réussi à concilier misère, inégalités et à déchirer les solidarités collectives, on ne peut plus rester les bras croisés. Face à un capitalisme financier qui tolère les paradis fiscaux, qui accepte le contraste entre le faste des uns et le dénuement des autres, qui mène le monde au bord du chaos, on ne peut plus tolérer le statu quo.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">De la sagesse aussi face à la situation française : travailleurs dormant dans leur voiture faute de logement, femmes élevant seules leurs enfants, jeunes vivant dans la précarité malgré leur diplôme...le temps est venu de tourner la page de cette France qui tombe.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">Face à cette situation il faut de l'audace et de l'intelligence.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">De la lucidité face à la mondialisation, Arnaud Montebourg en a eu. Son passé plaide pour lui : pionnier de la lutte contre les paradis fiscaux, il est le seul candidat aux primaires à avoir voté non au Traité Constitutionnel Européen. </div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">De l'audace, c'est ce qui ressort des ses propositions : rendre incompatible les licenciements économiques avec la distribution des dividendes, indexer les salaires sur les gains de productivité; harmonisation fiscale et sociale en Europe sont certaines des idées qui ressortent de ses ouvrages « Des Idées et des Rêves » et « Votez pour la démondialisation ».</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">De la vérité aussi : dans une République secouée par les affaires, aux contre-pouvoirs baillonnées, aux citoyens méprisés, il est temps de changer vraiment l'état des choses. Cela passe par une Sixième République plus démocratique et plus transparente. Cela passe aussi par l'humilité : le PS ne peut s'offusquer des affaires visant la Droite, et tolérer les pratiques d'un Guérini, comme il toléra naguère celles d'un Roland Dumas.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">La tortue Montebourg a fait son chemin dans cette campagne, avec sérénité. Boycotté initialement par les médias, enterré par les instituts de sondages, sans soutiens de notables locaux, il a malgré tout su créer une dynamique indéniable. Soutenu par de simples volontaires sur toute la France, avec leurs faibles moyens humains et financiers, éditant leurs propres tracts, organisant leurs réunions publiques, ils ont su lever une espérance, et accompagner la montée en puissance d'Arnaud Montebourg.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">Reprenons le flambeau de nos pères et de nos mères : l'Histoire de France est remplie de pages blanches qu'il nous appartient de noircir. Par nos volontés, par notre persévérance, par nos espérances. Alors que toutes les colères des Français sont isolées, il nous appartient de rassembler ces millions de colères, pour ne former qu'une seule colère, qu'il nous appartient de transformer en espérance de changement. </div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">Hier les cassandres raillaient la candidature d'Arnaud Montebourg en indiquant qu'il ne pourrait jamais réunir les signatures nécessaires, et il les a eu. Les sondages et les médias étaient sceptiques sur cette candidature, les débats ont prouvé sa carrure de candidat : dès lors qu'on y croit il est possible de changer les choses.</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;"><br />
</div><div align="justify" style="margin-bottom: 0cm;">« Vous allez écrire l'histoire de France avec votre bulletin de vote » déclarait Arnaud Montebourg. Changer l'Histoire, voilà la raison d'être d'un vote utile : un nouveau visage et de nouvelles solutions pour une issue nouvelle. Notre heure est désormais venue.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-84166595780650382432011-10-03T11:15:00.000-07:002011-10-03T11:24:50.054-07:00Prise de position d'Arnaud Montebourg sur Notre Dame des Landes<div style="text-align: right;">Paris, le 3 octobre 2011</div><div style="text-align: right;"><br />
</div><div style="text-align: right;">CéDpa</div><div style="text-align: right;">Mairie</div><div style="text-align: right;">44130 NOTRE DAME DES LANDES</div><div style="text-align: right;">Par courrier électronique à</div><div style="text-align: right;">redaction@aeroportnddl.fr</div><br />
<br />
<div style="text-align: justify;">Chère Madame, cher Monsieur,</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Par votre courrier en date du 16 septembre dernier, vous m’avez saisi, en tant que candidat à l’élection présidentielle dans le cadre des primaires citoyennes de la gauche, de la situation, grave, provoquée par le projet d’aménagement d’un nouvel aéroport à Notre Dame des Landes. Je souhaite vous apporter ici ma réponse, c’est-à-dire l’appréciation que je porte sur ce dossier, sur les raisons qui ont pu conduire à un tel blocage et, surtout, sur la manière qui me semble juste pour dénouer cette crise.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">A Notre Dame des Landes, les malentendus se sont multipliés au point de susciter désormais des positions qui déchirent la vie politique locale.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">D’un côté, la mise en avant de l’enjeu d’attractivité et de développement économique que représente un aéroport pour une ville et une région, l’aéroport étant considéré par beaucoup comme l’accession d’une ville au statut de métropole. De l’autre, la proposition d’un autre mode de développement et de gestion des projets d’aménagement plus respectueux de l’homme et de son environnement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Entre les deux, un fossé d’incompréhension s’est creusé entre les responsables politiques locaux de la gauche, comme seuls les thèmes liés au lieu et cadre de vie peuvent en produire aujourd’hui.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Socialistes et écologistes, qui ont vocation à gouverner ensemble, localement et nationalement, doivent se mettre autour de la table et aboutir à un accord.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je vous le dis avec netteté : il faut tout reprendre depuis le début. Aucun préalable à la négociation ne doit être posé : ni l'abandon du projet, ni sa poursuite à l'identique. Chacun doit prendre ses responsabilités pour avancer vers un compromis régional sur ce sujet en conciliant au mieux les intérêts de la population, et en préservant avant tout l’intérêt général. J’en appelle au sens des responsabilités. Il est vital que nous démontrions notre capacité de réfléchir ensemble et de concilier nos points de vue sur des sujets difficiles, avant de soumettre notre projet aux Français.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">L’aménagement du territoire au XXIème siècle ne peut plus se concentrer uniquement autour de grandes infrastructures ou équipements publics ; il doit également développer une vision des territoires avec et pour les citoyens qui y vivent. C'est pourquoi, si je suis élu, je proposerai qu'une nouvelle évaluation d'ensemble soit effectuée à la lumière des prévisions envisageables et souhaitables en matière de transport aérien, afin que la décision définitive soit prise sur des bases objectives reconnues par tous.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Dans la VIème République que je défends, les pouvoirs et contre-pouvoirs seront organisés de telle manière que jamais un projet qui divise autant ne puisse être adopté, au niveau national comme au niveau local. Enfin, je propose que pour les projets d’aménagement du territoire de cette envergure, des jurys citoyens soient associés tout au long du projet. De tels jurys auraient en particulier un rôle pour déterminer les critères pour juger de la qualité du projet. C’est ainsi que nous pourrons surmonter ensemble, socialistes et écologistes, les divergences dans l’aménagement du territoire.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Je vous prie de croire, chère Madame, cher Monsieur, à l'assurance de mes sentiments les meilleurs.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div>Arnaud MONTEBOURG<br />
Assemblée Nationale<br />
126, rue de l'Université – 75355 PARIS 07 SP<br />
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<br />
<div style="text-align: right;">Paris, le 3 octobre 2011<br />
Communiqué de Géraud Guibert<br />
Porte-parole d’Arnaud Montebourg</div><div style="text-align: right;"><br />
</div><div style="text-align: center;"><b>Aéroport de Notre-Dame des Landes : Il faut un réexamen approfondi</b></div><div style="text-align: center;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le projet d’aéroport de Notre-Dame des Landes, près de Nantes, continue de susciter d’importantes controverses.</div><div style="text-align: justify;"><br />
Il est clair que ce genre de très grand projet d’infrastructure doit s’apprécier non seulement en fonction de ses avantages, mais aussi de son coût, de son impact écologique et de son adaptation au nouveau contexte d’aujourd’hui.</div><div style="text-align: justify;"><br />
C’est pourquoi Arnaud Montebourg demande un réexamen approfondi de ce projet de nouvel équipement, permettant sa remise à plat et l’organisation d’un nouveau débat démocratique.</div><div style="text-align: justify;"><br />
C’est seulement sur ces bases nouvelles qu'une décision finale pourra être arrêtée, dans les meilleures conditions.</div><br />
Arnaud MONTEBOURG<br />
Assemblée Nationale<br />
126, rue de l'Université – 75355 PARIS 07 SPoui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-22540933514425472262011-09-30T13:37:00.001-07:002011-09-30T13:39:41.212-07:00Arnaud Montebourg qui est peut être en train de créer la surprise...<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xleemv"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xleemv_arnaud-montebourg-cree-la-surprise_news" target="_blank">Arnaud Montebourg crée la surprise</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/idees_reves" target="_blank">idees_reves</a></i>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-80086181612276966752011-09-28T23:31:00.000-07:002011-09-28T23:32:45.125-07:00La tortue Montebourg fait son chemin...<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaEPKgOxjCQmdlBHGRG9pwPsE-KhMqrLOhyjV_WAJv-vz-vaPRzEDA-9Yuj1G9RxWbNOkKIsJQok4C-Qp9LW3rxahLK2kVb5ZClIUQ8cbcLvjMvS7vs-C9rt_WO4E1zm8i_ZlKO-DfCc/s1600/2e+sondage.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="205" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEjBaEPKgOxjCQmdlBHGRG9pwPsE-KhMqrLOhyjV_WAJv-vz-vaPRzEDA-9Yuj1G9RxWbNOkKIsJQok4C-Qp9LW3rxahLK2kVb5ZClIUQ8cbcLvjMvS7vs-C9rt_WO4E1zm8i_ZlKO-DfCc/s400/2e+sondage.jpg" width="400" /></a></div><br />
Source : sondage TNS Sofres pour Itéléoui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-62116664485261241542011-09-25T10:13:00.000-07:002011-09-25T10:13:38.701-07:00Le vote utile, c'est le vote Arnaud Montebourg<div style="text-align: justify;">Voici 10 bonnes raisons de considérer que le vote Arnaud Montebourg est le vote le plus utile pour la gauche.</div><div> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">1. Le vote utile, c’est le vote Arnaud Montebourg car il est le seul candidat socialiste qui, avec son projet de démondialisation, a élaboré un nouveau logiciel capable de faire face aux deux défis majeurs de notre temps que sont la régulation de la finance et le rééquilibrage des échanges mondiaux. Sans la mise en œuvre de ce programme, toutes les promesses de la gauche seront balayées par la contrainte économique. </div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">2. Le vote utile, c’est le vote Arnaud Montebourg, parce qu’il a eu raison avant tout le monde. Alors que l’actualité nous montre sans cesse la confusion des intérêts du pouvoir et de l’argent, qui peut dire que son combat de 10 ans pour une VIe République n’était pas justifié ? Ce combat était en avance sur son temps. En s’attaquant aux paradis fiscaux au début des années 2000, il avait compris que la dérégulation la plus poussée préparait des crises économiques majeures. La crise de 2008 lui a donné raison. 80% des hedge funds sont localisés dans ces paradis fiscaux. Aujourd’hui, toute la gauche partage ses combats. 10 ans trop tard, plusieurs scandales politico-financiers trop tard, une très grave crise économique trop tard. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg car nous avons besoin de dirigeants qui pensent et agissent en temps réel et non dix ans après. Nous n’avons plus le temps de perdre du temps.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">3. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que le monde a changé, parce que l’on a besoin d’une gauche qui n’est pas restée coincée au XXe siècle, une gauche de l’après-crise, décidée à reprendre le contrôle sur l’économie.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">4. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que les marchés et les forces de l’argent (agences de notation, fonds de pension, banques, spéculateurs…) n’ont jamais été aussi forts et rapides, et qu’il faut désormais être capable de leur tenir tête, d’entamer le bras-de-fer, d’assumer la confrontation qui n’est pas une régulation polie et timorée.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">5. Le vote utile, c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que les privilèges sont revenus, les inégalités assumées sans gêne par ceux qui en bénéficient comme jamais. Il faut désormais un Président irréprochable à la tête d’un Etat impartial.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">6. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que plus rien ne tient debout : l’école, les institutions, le modèle de développement… et qu’il faut être capable de tout changer et d’accompagner ce changement. Les demi-mesures et les rustines n’y suffiront pas.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">7. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que les autres candidats nous disent que l’on a pas le choix faute d’avoir le courage des solutions nouvelles, faute de pouvoir penser plus loin que ce qu’ils ont appris en politique et en économie.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">8. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que la violence et l’extrême droite grandissent en Europe et qu’il faut d’urgence inventer un nouveau modèle français et européen, capable de contrer l’angoisse et de rendre espoir.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">9. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que la diversion des sondages nous emmène dans le mur. Décidons d’affirmer ensemble « pas cette fois-ci ». Cette fois-ci, nous voulons parler des véritables problèmes, des spéculateurs qui déstabilisent l’économie, des banques qui se croient au casino et ne prêtent plus aux artisans et aux PME. Cette fois-ci, nous voulons parler des perdants de la mondialisation et des usines que l’on a fermées dans le seul but de faire du profit. Cette fois-ci nous voulons parler des écoles ghettos qui sapent l’avenir des enfants. Cette fois-ci nous ne voulons plus le miroir aux alouettes des sondages, nous voulons faire de la vraie politique.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">10. Le vote utile c’est le vote Arnaud Montebourg, parce que nous ne supportons plus les larmes du peuple de gauche qui se dit, une fois l’élection perdue, qu’il aurait du choisir candidat aux solutions plus fermes, aux ambitions plus grandes et plus justes.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-61697232739225829262011-09-25T08:52:00.000-07:002011-09-25T09:22:50.881-07:00Mon projet pour l'école<div style="text-align: center;"><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkaEdCCV-JSiVCv6CY5V6VTbD62DE742zvZUiWnea-6xZm2QAPAimvScCaeWjv7_-Wo7NdoLqfSjCgPwqWn6r7eKjM_4SxlKZPpYCYOBP9_I4xB5MMWYn18i3U7KNN6r1WldRe7Tkz5tI/s1600/Montebourg-Ecole.png" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="320" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhkaEdCCV-JSiVCv6CY5V6VTbD62DE742zvZUiWnea-6xZm2QAPAimvScCaeWjv7_-Wo7NdoLqfSjCgPwqWn6r7eKjM_4SxlKZPpYCYOBP9_I4xB5MMWYn18i3U7KNN6r1WldRe7Tkz5tI/s320/Montebourg-Ecole.png" width="228" /></a></div><br />
<i><b>Pour une école juste et performante</b></i></div><br />
<div style="text-align: justify;">L’objectif n°1 : donner un égal accès à la réussite pour donner à la France une élite élargie</div><div></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Tout le monde ne fera pas Polytechnique, mais l’accès à la réussite doit être démocratisé. La France a besoin d’une élite élargie, forte, renouvelée, utile à notre pays et non composée presqu’exclusivement de ceux qui ont les codes du système et les gardent jalousement pour eux.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">La réponse que nous proposons est l’égal accès à la réussite. C’est une grande tâche, un grand et difficile projet de société. Comme tous les grands desseins, il appelle à lui une société qui ne peut se satisfaire de l’état de son école et qui a décidé de se remonter les manches pour la faire changer. Car des rustines et des réformettes n’y suffiront pas. Cette grande transformation, tous les acteurs l’attendent. L'école de tous les jours doit être accessible à toutes les familles, qu'elles soient rurales ou urbaines, lettrées ou non, de centre ville ou de la périphérie, monoparentales ou pas. Toutes ces familles doivent avoir les clefs de l'accès à la réussite pour leurs enfants. L'école doit ouvrir le champ des possibles pour tout jeune et donner à chacun un égal accès à l'accomplissement de ses ambitions, quel que soit son origine sociale.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>« Mon projet pour l’école » et ses deux adversaires</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">Dans ce grand effort pour tracer un chemin vers la réussite, quelle qu’elle soit, pour chacun, nous nous opposerons à deux autres projets. Celui de Nicolas Sarkozy qui vise un système de détection et de sélection parfois efficace pour une infime minorité de « meilleurs » extraite des ghettos scolaires, mais abandonnant tous les autres à leurs sorts d’irrémédiables perdants. Pire, cette politique dissimule derrière de rares trajectoires brillantes de quelques uns les bataillons laissés en rase campagne de l’échec scolaire. L’autre projet que nous repousserons est celui du nivellement par le bas, celui dans lequel, au nom d’une conception absurde de l’égalité on pourchasse l’excellence pour uniformiser la médiocrité. Nous portons au contraire deux ambitions, celle d’un égal accès à la réussite et celle d’un accompagnement des élèves pour qu’ils aillent plus loin que ce qu’ils avaient pu imaginer. A celui qui obtient 6 sur 20, nous devons être capables de dire : « On va travailler ensemble pour que tu aies 11. Et de là nous irons plus loin » ; A celui qui veux être cuisinier, nous allons dire : « ne vise pas un CAP, va jusqu’au bac professionnel et de là, vise la licence professionnelle. Nous allons t’y aider ». Ni choix de quelques meilleurs, ni alignement sur les plus faibles, mais l’excellence pour tous et quelle qu’elle soit. C’est le moyen de réconcilier les républicains et les pédagogues. Pour les uns, le tronc commun qui fédère la nation accolée à la promotion des savoirs culturels et patrimoniaux ; pour les autres, la pédagogie différenciée, adaptée à chaque élève, pour qu’ils s’épanouissent dans l’hétérogénéité des classes. </div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Ce projet peut tenir en deux mots : justice et performance.</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">C’est la justice qui assure la plus grande performance du système ; une réelle performance qui se mesure à l’échelle de la société – pas de quelques filières d’excellence et dispositifs discriminants qui servent de cache-misère ; une égalité réelle qui permet à chacun de se réaliser et d’aller le plus loin possible. Justice et performance, c’est l’objectif croisé, la liaison intime qu’il faut concrétiser, l’alchimie nouvelle qui impose de revoir tout le système. Bref, c’est l’union sacrée pour une école qui reprend sa place dans notre société, et qui doit de nouveau oser et porter l’optimisme. La justice est la condition de sa performance.</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><b>Les principales propositions</b></div><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"></div><ul style="text-align: justify;"><li>Fonder l’école commune qui rapproche <b>primaire et collège dans un établissement unique.</b> L’objectif est d’empêcher les ruptures brutales et les disparités. Il faut aussi aller vers un lycée polyvalent justifié par des passerelles entre les différentes filières et des contenus communs.<br />
</li>
<li><b>Instaurer un tronc commun de scolarité</b> pour tous les élèves, jusqu’à 15 ans et réactualiser les programmes. Tous les élèves auront désormais le même enseignement. Ce tronc commun sera enseigné le matin et en début d’après-midi. Le reste de la journée, avant l’étude obligatoire encadrée par des étudiants et des professeurs, sera consacré à des activités plus culturelles (langues secondes, latin, options, projets européens et interdisciplinaires, enseignement artistique et sportif, artisanat…). Cette autre répartition des enseignements prendra en compte les rythmes biologiques des enfants.<br />
</li>
<li>L’unification se fera aussi en créant les conditions de l’<b>égalité entre les établissements, en répartissant les élèves bons, moyens et faibles</b>, dans des proportions voisines, entre plusieurs établissements de proximité. Il n’y aura plus d’établissement ghetto et d’autres d’excellence, chacun aura un égal accès à la réussite. Le privé devra prendre sa part dans cet effort.<br />
</li>
<li>Instaurer de <b>nouveaux rythmes scolaires</b> : la semaine de 5 jours sera rétablie, les journées seront allégées, l’année sera allongée. Les journée seront organisées en trois temps : l’enseignement du tronc commun, puis celui des enseignements culturels, puis l’étude obligatoire.<br />
</li>
<li>Dans des classes volontairement hétérogènes, il faudra donner aux enseignants les moyens de la <b>pédagogie différenciée</b> : enseigner à chacun en fonction de son besoin. C’est le corollaire de l’unification du système, sans quoi, elle ne fonctionnera pas. En réduisant le redoublement à des situations exceptionnelles, nous dégagerons 13 000 enseignants qui seront remis dans les classes, pour les dédoubler, intervenir en petits groupes ou à deux enseignants en même temps dans la classe. Les difficultés scolaires seront désormais gérées au fil de l’eau. Il faudra aussi recréer des postes détruits par la droite.<br />
</li>
<li>Pour cela, <b>l’organisation de la classe changera</b>. Trois espaces apparaîtront : « numérique », « papier / crayon », « tableau », pour permettre le travail en groupe. Numérique et pédagogies coopératives seront les pivots de la différenciation.<br />
</li>
<li>Pour accompagner ce changement, <b>nous modifierons les modalités de recrutement et de formation des enseignants</b>, en leur donnant des responsabilités nouvelles – responsables par disciplines, des tuteurs de cohortes, corps d’enseignants-formateurs – ainsi que la possibilité d’une véritable carrière. Le travail en équipe sera encouragé (et décompté du temps d’enseignement). Il sera organisé et fédéré par un proviseur pédagogique (et un corps d’enseignants formateurs) dont la tâche principale sera de recréer une communauté éducative qui échange, qui vit et qui se met au service des élèves. Nous voulons ainsi casser la dimension libérale du métier de professeur, sans créer une tutelle nouvelle, mais plutôt une animation intellectuelle.<br />
</li>
<li>De nouveaux outils d’<b>évaluation des politiques scolaires</b> seront mises en place. Ils mesureront les résultats des politiques scolaires, l’efficacité de ces transformations. Ils seront rendus publics.</li>
</ul><div style="text-align: justify;"></div><div style="text-align: justify;">En associant justice et performance, unification et différenciation, nous prétendons pouvoir attaquer l’échec scolaire, créer une culture commune, donner un égal accès à la réussite et élargir l’élite. Nous pensons aussi redonner confiance dans le système scolaire, et ce, à tous les acteurs enfin respectés et écoutés, car l’école aura désormais les moyens de faire réussir nos enfants, ce qui est l’objectif de tous.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-38858638544155360912011-09-21T11:36:00.000-07:002011-09-21T11:36:53.862-07:00Sondage primaires : Montebourg devance Royal (article RTL)<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM1Y4eHVAiNXhziuj7WFI1vOM-iYi6KpScGUcobY80XIyicFaxUQG9gCxexIJqcd-T0hsZocYL4r6ICQHzRuAraAD0xjMLUBOeaVpDGBBQjPGwrbcYI0WnIRhqru5e2WHllJdU5rj69Ow/s1600/7698792292_arnaud-montebourg-candidat-a-la-primaire-ps-pour-2011-lors-du-lancement-de-sa-campagne-a-paris-le-27-juin-2011.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="199" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEgM1Y4eHVAiNXhziuj7WFI1vOM-iYi6KpScGUcobY80XIyicFaxUQG9gCxexIJqcd-T0hsZocYL4r6ICQHzRuAraAD0xjMLUBOeaVpDGBBQjPGwrbcYI0WnIRhqru5e2WHllJdU5rj69Ow/s320/7698792292_arnaud-montebourg-candidat-a-la-primaire-ps-pour-2011-lors-du-lancement-de-sa-campagne-a-paris-le-27-juin-2011.jpg" width="320" /></a></div><br />
<div style="text-align: justify;">C'est le premier sondage réalisé après le débat de la primaire PS : selon cette enquête BVA pour Ouest-France, Arnaud Montebourg arrive en 3ème position, désormais devant Ségolène Royal dans le cœur des électeurs de gauche.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><strong><span style="font-style: italic; text-decoration: underline;">Hollande toujours grand favori de la primaire PS </span></strong><br />
<br />
François Hollande devancerait largement Martine Aubry au premier tour de la primaire pour l'investiture socialiste à la primaire présidentielle avec 44% des voix contre 28%, selon un sondage BVA pour Orange et la presse régionale. <br />
<br />
<strong>Ces chiffres portent sur les sympathisants de gauche</strong>. Le premier débat de la semaine dernière entre les six candidats a permis à l'élu corrézien de conserver sa position, alors que Martine Aubry perdait trois points. <br />
<br />
<strong>Arnaud Montebourg, en progression de quatre points, arriverait troisième avec 11% chez les sympathisants de gauche et devancerait Ségolène Royal</strong>, qui en perd trois à 9%.<br />
<br />
Manuel Valls progresse aussi de deux points à 7% tandis que le radical Jean-Michel Baylet reste à 1%. <br />
<br />
Ce débat semble avoir fait progresser l'engouement pour cette élection primaire, qui est une première de la vie politique française. Les électeurs se déclarant absolument certains de participer à la primaire passent de 15% à 18% de la population, ce qui donnerait huit millions de votants. <br />
<br />
<strong>La primaire se déroulera les 9 et 16 octobre. </strong><br />
<br />
L'enquête a été réalisée du 16 au 18 septembre sur un échantillon de 2.624 personnes, choisies par la méthode des quotas dans la population de plus de 18 ans, et fractionné en trois (1.301 sympathisants de gauche, 723 susceptibles d'aller voter et 473 certains d'aller voter). <br />
</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com2tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-76041774270860812652011-09-18T09:21:00.000-07:002011-09-21T11:40:49.093-07:00Le "Grand Oral"<iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xl480n" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xl480n_le-grand-oral-d-arnaud-montebourg_news" target="_blank">Le Grand Oral d'Arnaud Montebourg</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/idees_reves" target="_blank">idees_reves</a></i>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-16861932956974695962011-09-18T09:16:00.000-07:002012-02-05T09:33:31.944-08:00Arnaud Montebourg présente sa candidature<iframe frameborder="0" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xl481y" width="480"></iframe><br />
<a href="http://www.dailymotion.com/video/xl481y_arnaud-montebourg-presente-sa-candidature_news" target="_blank">Arnaud Montebourg présente sa candidature</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/idees_reves" target="_blank">idees_reves</a></i>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-44602707627076283312011-09-18T09:11:00.001-07:002011-09-18T10:49:23.243-07:00Propositions d'Arnaud Montebourg sur le pouvoir d'achat<iframe frameborder="0" width="480" height="272" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xl47qe"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xl47qe_arnaud-montebourg-veut-bloquer-les-loyers_news" target="_blank">Arnaud Montebourg veut bloquer les loyers</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/idees_reves" target="_blank">idees_reves</a></i>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com1tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-46468014096353931062011-09-08T12:45:00.000-07:002011-09-08T12:46:06.211-07:00Se battre pour la majorité oubliée<div style="text-align: justify;">Alain Mergier et Jérôme Fourquet viennent de publier un <b><a href="http://www.jean-jaures.org/Publications/Les-essais/Le-point-de-rupture">petit ouvrage</a></b> très intéressant intitulé « Le point de rupture » (Fondation Jean Jaurès, Essais) et consacré aux « ressorts du vote FN en milieux populaires ». C’est un travail éclairant et qui confirme le besoin d’une réelle alternative de la part des milieux populaires. Je suis en accord avec les auteurs sur les constats et notamment sur ce qu’ils disent de la perception de la crise par des millions de nos concitoyens : « Les milieux populaires estiment que nous sommes déjà entrés dans une nouvelle séquence : l’après-crise n’est pas une sortie de crise, c’est une installation dans une situation qui a été instaurée par trois années de crise. Cette situation est plus dure, plus tendue, plus rude pour les plus vulnérables : plus inacceptable aussi car plus injuste ». Cette spirale dépressive pour le moral du pays doit être cassée. Mais il faut analyser en profondeur le mal qui ronge notre société et la démonstration des auteurs est très pertinente.</div><div style="text-align: justify;">Le divorce entre les milieux populaires et la politique date, selon les auteurs, de la crise de 2008 et du sauvetage des banques sans contrepartie par l’Etat. Cet interventionnisme économique au bénéfice exclusif des banques est apparu comme une forme de trahison des promesses du Président Sarkozy. Une fois de plus je ne peux qu’acquiescer et témoigner, en tant que responsable politique, que s’est dessinée, entre 2008 et 2010, « dans les représentations de tous les milieux sociaux l’hégémonie d’une oligarchie financière rassemblant grands patrons du CAC 40, fonds d’investissements, banques et traders ». Finalement, les milieux populaires, à ce qu’en disent Alain Mergier et Jérôme Fourquet, ont une vision assez juste du rôle des marchés financiers : « Les marchés financiers exercent leur pouvoir non pas au nom de l’économie mais de leur propre profit ». L’inquiétude face la dette induit la quête d’une véritable alternative. L’accumulation des insécurités vécues et/ou ressenties (l’un n’allant que rarement sans l’autre) nécessite une réponse politique, une volonté politique, une alternative politique. Cette France décrite par les auteurs de ce petit livre, est la France de la majorité oubliée, à laquelle je m’adresse et à laquelle je propose <b><a href="http://www.arnaudmontebourg2012.fr/">une autre vision de l’avenir</a></b>.</div><div style="text-align: justify;">Le diagnostic est en effet important à effectuer mais il est primordial d’apporter un remède. Les solutions politiques, l’alternative à bâtir, la prise en compte de l’impact de la mondialisation et de sa perception par les citoyens, sont le seul remède à la montée de l’extrême-droite.</div><div style="text-align: justify;">La recherche de protection par les Français implique en effet que la gauche apporte des solutions radicalement différentes de celles du passé. Il nous faut être audacieux. C’est le sens de mon projet : démondialisation, mise sous tutelle de banques, 6ème République, réindustrialisation, réponse aux défis environnementaux, réhabilitation d’une véritable égalité dans notre pays, protection de nos savoir-faire dans cette jungle économique qu’est la mondialisation… Les Français n’attendent pas des solutions faciles mais du courage et de la volonté. Oui, il y a la place pour une alternative de progrès à gauche, une alternative qui parle à ces millions d’ouvriers et d’employés insécurisés. Cette alternative, elle passe par les primaires du PS, le 9 octobre prochain…<br />
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Arnaud Montebourg </div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-24695859677615348362011-09-08T12:43:00.001-07:002011-09-08T12:43:54.948-07:00Crise : le courage c’est de dire la vérité<div style="text-align: justify;">Avons-nous un gouvernement qui voit loin ? Derrière le programme de l’UMP dévoilé par Bruno Le Maire, on sent évidemment poindre une vision comptable mais pas une vision politique, sans même parler de la moindre once de vision historique.</div><div style="text-align: justify;">Le problème du programme de l’UMP, tel qu’il a été pensé, c’est qu’il fait l’impasse sur un risque majeur : celui que l’Espagne fasse défaut d’ici la fin de l’année. Mardi dernier, je recevais, au cours d’un <a href="http://www.marianne2.fr/Chevenement-et-Montebourg-veulent-affronter-la-crise_a209806.html">colloque que j’organisais avec Jean-Pierre Chevènement</a> à Paris, Jacques Sapir, économiste de renom et auteur de « La démondialisation », livre dont je conseille la lecture tant il est éclairant sur les enjeux de notre temps. Jacques Sapir faisait remarquer que d’ici la fin de l’année, la moitié des 21% de chômeurs espagnols seraient en fin de droits. C’est évidemment un drame humain pour des millions de citoyens espagnols qui se profile. Mais c’est surtout un risque majeur dans un pays dont la croissance passée a été tirée par l’endettement des ménages et une imposante bulle immobilière. Pour les banques ibériques, des chômeurs en fin de droit, ce sont des crédits non remboursés.</div><div style="text-align: justify;">La dégradation des notes de plusieurs gouvernements provinciaux espagnols incite en effet à regarder avec vigilance l’évolution de la situation espagnole. Comment ferons-nous pour pallier un défaut de l’Espagne ? Le total des dettes est équivalent, en Espagne, à cinq fois le PIB ! Le forfait de Zapatero aux prochaines élections, le vaste mouvement des Indignados de la Puerta del Sol sont les conséquences d’une situation économique gravissime pour nos voisins d’outre-Pyrénées.</div><div style="text-align: justify;">Eurobonds et mutualisation de la dette ? Les Français y semblent davantage prêts que leurs voisins. Nous pouvons aussi envisager la monétisation de la dette. Cela permettrait au moins de dévaluer quelque peu l’euro, sur-évalué, dans un univers de monnaies (Yuan et Dollar) sous-évaluées. Sans ces solutions, les trous d’air économiques à répétitions que les orages de la dette nous font vivre, risquent de se transformer en cyclone de la dépression !</div><div style="text-align: justify;">Dans ce contexte, la droite nous propose une « règle d’or » qui sera pour notre pays l’an I des années de plomb. La droite – et ceux qui calqueront leur programme sur le sien – n’auront d’autre choix que de faire subir au pays des « plans de rigueurs » en rafale s’ils ne changent pas radicalement de discours et de politique. Un plan de rigueur, ce ne sont pas que des chiffres, ce sont des vies. Un plan de rigueur, dans les proportions en question, cela se chiffre en coût humain : c’est moins d’infirmières et de médecins et des couloirs d’hôpitaux remplis de brancard qui bouchonnent, c’est moins de policiers ou de gendarmes mais plus de répression, ce sont des professeurs dont on allonge la durée de travail sans leur donner les moyens pédagogiques nécessaires, ce sont des mairies, des conseils généraux privés de moyens et donc, par exemples, des services sociaux ou des programmes péri-scolaires qui disparaissent. Un plan de rigueur, ça ne se chiffre pas, ça se vit !</div><div style="text-align: justify;">Pour ma part, je pense qu’en politique, il n’y a qu’une règle à tenir, c’est de dire la vérité. Et la vérité est la suivante : soit nous changeons radicalement de politique, soit nous risquons de subir la plus vaste période de récession de notre histoire économique. Une alternative reste à bâtir. Cela nécessite de bâtir un protectionnisme européen, social, environnemental et industriel. Cela nécessite de bâtir conjointement avec l’Allemagne et les quinze autres membres de la zone euro, une stratégie politique de gouvernement de notre monnaie unique. Cela nécessite surtout le courage de la vérité. C’est tout l’objet de ma <a href="http://www.arnaudmontebourg2012.fr/">candidature</a>.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Arnaud Montebourg</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-80496077848666964762011-09-04T09:32:00.001-07:002012-02-05T09:34:27.010-08:00Oui nous pouvons!<div style="text-align: justify;">« C'est en gardant le silence, alors qu'ils devraient protester, que les hommes deviennent lâches » (Abraham Lincoln)</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Jusqu'à quand les forces de l'argent abuseront-elles de notre patience? Combien de temps les lobbys abuseront-ils de notre lâche tolérance? Jusqu'à quand les ayatollahs du libéralisme profiteront-ils des fruits de notre inaction?</div><div style="text-align: justify;">Au lendemain d'une crise financière qui ébranlé l'économie mondiale et mis en lumière l'illusion libérale, nous pourrions nous révolter, proposer un système économique conciliant prospérité, solidarité et justice sociale. Au lieu de cela chacun fait le choix de la paresse, de l'inaction, de la résignation : chacun rentre chez soi, tremble à l'idée de défendre ses droits, et épuise sa colère devant son téléviseur.</div><div style="text-align: justify;">Au lendemain d'un printemps arabe qui a mis en lumière les dysfonctionnements de notre République et l'inadéquation de notre politique internationale, nous pourrions revenir avec lucidité aux valeurs de nos Pères Fondateurs et défendre becs et ongles la liberté, l'égalité, la fraternité, la laïcité. Au lieu de cela nous espérons que d'autres fassent notre devoir, nous vivons dans l'insouciance, nous dormons.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Ouvrons les yeux, sortons de notre sommeil. Les forces de la régression triomphent de notre manque de lucidité et de vigilance, nous nous faisons les complices de leurs succès : une espérance sans volonté est une espérance qui n'est pas crédible, là où il y a une volonté il y a toujours un chemin.</div><div style="text-align: justify;">En 1789 nos pères et nos mères se sont battus pour abolir les privilèges et l'arbitraire, et ils ont triomphé. En 1848 nos pères et nos mères se sont battus pour défendre l'égalité, et ils ont triomphé. En 1944 nos pères et nos mères se sont battus pour une égalité des droits, et ils ont triomphé. En 2011, nous, nous avons faits le choix de rester les bras croisés.</div><div style="text-align: justify;">Reprenons le flambeau de nos pères et de nos mères : l'Histoire de France est remplie de pages blanches qu'il nous appartient de noircir. Par nos volontés, par notre persévérance, par notre vigilance. Alors que toutes les colères des Français sont isolées, il nous appartient de rassembler ces millions de colères, pour ne former qu'une seule colère, qu'il nous appartient de transformer en espérance de changement.</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Demain, nous pouvons restaurer notre industrie, favoriser l'innovation, améliorer notre système éducatif.</div><div style="text-align: justify;">Demain, nous pouvons retrouver notre rang dans le monde, mutualiser les atouts de l'Europe.</div><div style="text-align: justify;">Demain, nous pouvons améliorer le pouvoir d'achat, établir l'équité, bâtir le capitalisme d'après.</div><div style="text-align: justify;">En un mot comme en cent : vivement demain!</div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;">Le 16 octobre 2011, il ne doit y avoir qu'un seul vainqueur : c'est l'espoir. Nous n'avons que deux ennemis : la résignation et notre paresse. Il est tellement plaisant et charmant de se dire que même en gardant les mains dans les poches, Arnaud Montebourg gagnera les primaires socialistes. Il est tellement agréable à l'oreille de se persuader que nous nous accomoderons du libéralisme et d'un deuxième mandat Sarkozy. Soyons sages, lucides, clairvoyants : les Français attendent de nous des actes et non des paroles.</div><div style="text-align: justify;">Notre heure est venue : le changement est possible, si on a la volonté d'y croire.</div>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-30235221514819291012011-08-30T11:32:00.000-07:002011-08-30T11:34:28.857-07:00Discours d'Arnaud Montebourg aux Universités d'été de la Rochelle<iframe frameborder="0" width="480" height="270" src="http://www.dailymotion.com/embed/video/xkqyoo"></iframe><br /><a href="http://www.dailymotion.com/video/xkqyoo_discours-de-arnaud-montebourg_news" target="_blank">Discours de Arnaud Montebourg</a> <i>par <a href="http://www.dailymotion.com/LCP" target="_blank">LCP</a></i>oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0tag:blogger.com,1999:blog-4638317109154516604.post-79853351865966336602011-08-20T08:21:00.000-07:002011-08-20T08:21:18.067-07:00L'anti-biographie ou petit catalogue des idées reçues<div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"></div><div class="separator" style="clear: both; text-align: center;"><a href="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHLHMYSNiPw6SOFuL_Blx048sWlGYAe31BkvcB6t5Vt1k6qmTbvKE7Uo83O1tbI3ACkGvdNgahhtPahmAq_h6tq9GHppHN7h5d_ScAlAhh2BfQgxXcgVoYU5F2z80NTTl9NAXpYQ9hdVM/s1600/Affiche-AM2012.jpg" imageanchor="1" style="margin-left: 1em; margin-right: 1em;"><img border="0" height="234" src="https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEiHLHMYSNiPw6SOFuL_Blx048sWlGYAe31BkvcB6t5Vt1k6qmTbvKE7Uo83O1tbI3ACkGvdNgahhtPahmAq_h6tq9GHppHN7h5d_ScAlAhh2BfQgxXcgVoYU5F2z80NTTl9NAXpYQ9hdVM/s320/Affiche-AM2012.jpg" width="320" /> </a></div><h3> </h3><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_est-il_aristocrate_dissimulant_la_particule_DE_Montebourg__">Arnaud Montebourg est-il aristocrate dissimulant la particule DE Montebourg ?</a></h3><div> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Son grand-père maternel était algérien. Il s’appelait Khermiche Ould Cadi. Il est né en 1907 près d’Oran. Il avait épousé Jeanne, une normande. Il avait voulu que ses enfants – dont Leïla, la mère d’Arnaud Montebourg – fussent élevés en France. Du côté paternel, on était boucher-charcutier de père en fils. Les Montebourg étaient des artisans - commerçants dont la boutique « La Maison de la Rosette » se trouvait en face de la gare, à Autun. Son père, Michel, avait choisi de s’échapper et de faire une carrière de fonctionnaire des impôts. Sa mère devint professeur d’espagnol. Deux familles bien différentes, face à face durant la guerre d’Algérie, qui se mélangèrent pour former un alliage improbable : une famille française qui, pour se moquer d’elle-même, se décrivait sous le vocable « d’arabo-morvandiaux ».</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_est-il_un_bobo_dandy_parisien_parachut__en_Sa_ne-et-Loire__">Arnaud Montebourg est-il un bobo/dandy parisien parachuté en Saône-et-Loire ?</a></h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Son grand-père Ould Cadi voulait que son fils s’engage dans l’armée. Pour cela, il avait choisi le lycée militaire d’Autun… en Saône-et-Loire. C’est dans cette même ville qu’ils rencontrèrent les Montebourg. Arnaud Montebourg est né dans la Nièvre voisine, à Clamecy, près de Château-Chinon, dans la circonscription de François Mitterrand. C’est son père qui l’aida à poursuivre ses études à Paris, où Arnaud Montebourg embrassa simplement la carrière d’avocat, arrivant du Morvan à Paris, en passant par Dijon, avec l’enthousiasme et l’insouciance d’un provincial sans appuis ni qualités.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_est-il_une_girouette_suivant_le_vent_du_parti_socialiste__">Arnaud Montebourg est-il une girouette suivant le vent du parti socialiste ?</a></h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Le chemin vers la rénovation n’a pas été une marche triomphale, mais plutôt un combat dans lequel les coups furent rudes et la solitude parfois pesante. Pourtant, le jeu en valait la chandelle. On dit souvent que chaque génération politique a son moment fondateur.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Pour celle d’Arnaud Montebourg, ce ne fut pas une victoire, mais la funeste déroute du 21 avril 2002. Face au Parti Socialiste terrassé par l’extrême droite, abandonné par ceux-là même qu’il croyait défendre, il fallait construire un Nouveau Parti Socialiste. C’est pourquoi, en 2003, avec Vincent Peillon, Benoît Hamon et quelques autres, il lança cet ambitieux mouvement de rénovation : le NPS. Ses membres défendaient les valeurs de la gauche que l’histoire leur avait léguées, tout en transformant ses positions au contact de l’évolution accélérée du monde. Ils voulaient changer la gauche pour pouvoir changer la France. C’était un combat difficile. Le NPS s’est brisé au congrès du Mans, sur une synthèse trompeuse et nocive, et les rénovateurs se sont dispersés. Pourtant, la longue décrépitude du Parti jusque et y compris au Congrès de Reims n’a-t-elle pas confirmé les analyses du NPS, pourtant observées à l’époque avec une condescendance moqueuse ? Qui peut dire que les combats d’hier n’étaient pas pertinents ? Qui peut nier qu’ils avaient vu l’écroulement idéologique de leur parti, son enlisement dans un entre-soi délétère et ses manœuvres d’appareils ? Aujourd’hui, il faut faire naître un nouveau Parti Socialiste. Malgré la dislocation du NPS, ses anciens membres ont continué de porter les idéaux réformateurs. C’est aux côtés de Ségolène Royal qu’Arnaud Montebourg s’engagea, car c’est elle qui porta le plus résolument un discours de rénovation. Il a conservé avec Ségolène Royal une amitié jamais démentie. Il ne voulut pas la soutenir dans sa prise du parti pour ne pas présidentialiser celui-ci, en cohérence avec son projet de primaires ouvertes et populaires. Arnaud Montebourg fut appelé par Martine Aubry et passa avec elle un accord politique par lequel la future Première secrétaire s’engageait à <a class="link-external document-pdf" href="http://www.desideesetdesreves.fr/sites/default/files/Lettre%20%C3%A0%20la%20diaspora%20du%20NPS.pdf">mettre le Parti dans la voie d’une rénovation réelle</a>. L’installation au plus haut niveau du parti d’un Secrétariat national à la Rénovation constitua une avancée décisive et la victoire des convictions portées depuis plusieurs années. Le chemin ne fut cependant pas sans embûches. A l’été 2009, alors que le Parti rechignait à s’engager dans la voie des primaires ouvertes et populaires, il mit sa démission dans la balance. <a class="link-external document-pdf" href="http://www.desideesetdesreves.fr/sites/default/files/Que%20les%20murs%20tombent.pdf">Changer le PS ou entamer une autre vie</a> . Jamais être complice du renoncement et de l’effondrement.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Léon Blum disait : « Toute classe dirigeante qui ne peut maintenir sa cohésion qu’à la condition de ne pas agir, qui ne peut durer qu’à la condition de ne pas changer, qui n’est capable ni de s’adapter au cours des événements ni d’employer la force fraîche des générations montantes, est condamnée à disparaître de l’histoire ». Dans le parcours d’Arnaud Montebourg, il y a une ligne de force : rénover et transformer. Rénover toujours et avec tous ceux qui l’acceptent.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_est-il_un_inconstant_sautant_d_une_cause___une_autre__">Arnaud Montebourg est-il un inconstant sautant d’une cause à une autre ?</a></h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Regardons de plus près</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Une idée reçue tenace est l’opportunisme supposé d’un Arnaud Montebourg collectionneur de coups d’éclats médiatiques. Mais la cohérence éclate si l’on regarde ses combats de près : lutter contre les privilèges, contre la France rentière, celle des monopoles indus, des ententes illicites et des abus de position dominante. Celle qui vit aux dépens du travail des autres, assise sur ses privilèges et protections révoltantes. Les opérateurs téléphoniques, les sociétés privées d’autoroutes, les banques privées, les fabricants de médicaments, les tribunaux de commerce, sont de cette même France incapable de créer, qui attend sans rien faire les dividendes de ses passe-droits. En vérité, tous ces combats ne font qu’un.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Dés 1998, Arnaud Montebourg a lutté pour une réforme (à laquelle son camp n’a pas eu le courage de croire) des tribunaux de commerce, liquidateurs aux pouvoirs exorbitants qui, sur fond de corruption et d’incompétence, s’enrichissent aux dépens des entreprises et de leurs salariés. La rente, voilà le véritable ennemi de la France passionnée de justice entre les hommes et qui n’a que son travail et sa créativité pour vivre.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La rente, c’est aussi celle tirée par certains hedge funds peu scrupuleux qui se précipitent sur des entreprises sans le moindre projet industriel. C’est pourquoi Arnaud Montebourg avait pris résolument position contre les OPA hostiles transnationales en 2006.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La rente, c’est encore l’entente illicite constituée par les opérateurs téléphoniques au début des années 2000. Forts de leur position écrasante et de l’impossibilité d’une action de groupe intentée par des consommateurs dispersés, ces opérateurs s’étaient entendus sur des tarifs très élevés. Une fois encore, l’intérêt général se heurtait à la rente. C’est pour permettre les « actions de groupe » qu’Arnaud Montebourg avait, avec d’autres députés et sénateurs, déposé en 2008 une proposition de loi en ce sens.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">La rente, c’est enfin la tentative de la société d’autoroute Paris Rhin Rhône de s’arroger en 2010 le monopole sur certaines autoroutes pour faire flamber les prix, en spoliant au passage l’intérêt général. C’est au nom de cet intérêt général, qu’en tant que Président du Conseil Général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg s’est élevé contre la confiscation du bien commun. Ces combats ne sont pas des coups politiques. Car, en l’occurrence, des coups, il y en a beaucoup à recevoir. Ils sont le fil rouge d’un engagement contre tous les privilèges qui asphyxient la République.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Etait-il opportuniste de mener avec Vincent Peillon un combat frontal contre les paradis fiscaux et le blanchiment de l’argent sale ? (<a class="link-external" href="http://www.assemblee-nationale.fr/rap-info/i2311-611.asp">Mission d'information commune sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment des capitaux en Europe</a>.) Cette mission parlementaire a été la plus longue de la Ve République. Trois années consacrées à sillonner l'Europe des paradis fiscaux, judiciaires et bancaires, à interroger banquiers, policiers, juges, diplomates, voyous, avocats, ministres, à démonter les systèmes financiers et les méthodes de dissimulations que les « grands Etats » (la France pour Monaco, l’Angleterre pour Gibraltar) cautionnent par leur complaisance. Arnaud Montebourg et Vincent Peillon avaient alerté des désordres du capitalisme financier mondial et ils se sont heurtés à différents murs, celui de l’argent, à l’évidence, celui de la compromission aussi, mais surtout celui de la complaisance ou encore de la lâcheté politique et de la résignation face à un monde que l’on ne voulait plus vraiment transformer. Le Premier ministre socialiste d’alors a cru qu’ils allaient trop vite. A la lumière de la crise actuelle, chacun peut mesurer qu’il aurait fallu aller plus fort et plus loin avant que le système ne s’effondre et s’enfonce dans la crise. Combat superficiel ? Non, combat d’avant-garde. Opportunisme. Non, combat d’anticipation.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Quant à la récente polémique qui opposa Arnaud Montebourg à TF1 – puisque ce dernier a mis en valeur la « tradition délinquante » de cette chaîne véhiculant démesurément les valeurs de l’argent, de la cupidité et de la violence – ce n’est pas là un coup médiatique isolé. C’est le combat de vingt ans pour une autre exigence culturelle et audiovisuelle, n’en déplaise à TF1. Au début des années 90, avec TV Carton jaune – association qui regroupait des juristes, des journalistes et de simples téléspectateurs et dont Arnaud Montebourg fut l’avocat, il militait déjà pour la déontologie chez les journalistes et pour que ceux-ci résistent aux assauts puissants des forces de l’argent et du pouvoir. Avec l’association Changez la Une, qu’Arnaud Montebourg défendit comme avocat, il s’engagea pour que TF1 respecte son contrat de « mieux disant culturel » établi en 1987, faute de quoi la concession d’une portion de l’espace public ne devrait pas être accordée (<a class="link-external" href="http://www.arnaudmontebourg.fr/tag/csa/">Mémoires déposés devant le CSA à l’hiver 1996</a>)</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_serait-il_un_nouveau_Saint-Just__">Arnaud Montebourg serait-il un nouveau Saint-Just ?</a></h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Au début des années 2000, avec 37 députés de toutes les gauches, Arnaud Montebourg a tenté de mettre en accusation Jacques Chirac. Plutôt que de dénoncer l’impunité dont il jouissait et les malversations, un homme politique calculateur aurait prudemment détourné le regard. L’affrontement avec Jacques Chirac, aussi dur a-t-il été, correspondait à l’idée qu’Arnaud Montebourg se faisait de la République. On le traita de populiste, de donneur de leçon, on le qualifia même de « Fouquier-Tinville à la petite semaine », de « Savonarole de pacotille ». Ethique et politique, d’autres s’y sont cassés les dents. Mais il eut été trop commode de renoncer. Dans sa vie antérieure d’avocat, il avait appris aux côtés de Maître Thierry Lévy à assumer le combat. Coup d’éclat à mettre au tableau de chasse d’un jeune loup ? Pour Arnaud Montebourg, c’était d’abord l’expression d’une certitude : il n’est pas de République sans exemplarité. En 1999, alors que Roland Dumas, ancien ministre socialiste, est mis en examen dans l’Affaire Elf et encore soutenu par les plus hautes autorités de l’Etat, Arnaud Montebourg avait demandé son départ du Conseil Constitutionnel. <a class="link-external document-pdf" href="http://www.desideesetdesreves.fr/sites/default/files/Partez%20si%20vous%20etes%20socialiste.pdf">« Partez, si vous êtes toujours socialiste »</a>, avait-il alors écrit. L’éthique n’est pas une vertu sélective. La présidence Sarkozy ne rend que plus actuel cet engagement éthique, quand l’argent et le pouvoir exhibent leurs amours adultérines sur le pont des yachts ou à la terrasse du Fouquet’s. Et puisque l’on se plaît à le comparer à Saint-Just ou Robespierre, rappelons que le surnom de Robespierre était aussi « l’Incorruptible ». Nous avons aujourd’hui grand besoin d’éthique en politique.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">En tirant le fil de son engagement contre la corruption, il est apparu à Arnaud Montebourg que notre Vème République était la matrice de ces dérives, une véritable <a class="link-external" href="http://www.amazon.fr/Machine-trahir-Rapport-d%C3%A9labrement-institutions/dp/2070423786/ref=sr_1_3?s=books&ie=UTF8&qid=1291120721&sr=1-3">Machine à trahir</a> les choix du peuple, à confisquer le pouvoir au profit de quelques uns qui décident seuls et sans contrôle, à fabriquer de la déception et de l’abstention.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Arnaud Montebourg s’est donc efforcé d’imaginer des solutions. C’est bien sûr le projet de VIe République, élaboré collectivement à partir de 2001. Cette VIe République, c'est celle de la responsabilité politique, l’équilibre et le contrôle des pouvoirs, la possibilité de débattre dans un Parlement respecté et redevenu un lieu où les idées s’échangent et s’amendent, où l’on peut nouer des compromis responsables, travailler à l’intérêt général et surmonter certains désaccords pour construire l’avenir du pays. Le cycle du pouvoir concentré doit se refermer pour que l’on ouvre celui du pouvoir partagé, contrôlé et en perpétuelle émulation. La VIe République devra être citoyenne, permettant au peuple de saisir les assemblées d’un débat ou d’agir sur leur ordre du jour. Dans cette VIe République, le personnel politique, et notamment le Président de la République, sera responsable devant la justice. Ainsi, à la République minimale d’aujourd’hui, nous opposons la VIème République, une république maximale.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Des idées, il faut passer aux actes. En tant que Président du Conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a mis à l’ordre du jour l’évolution des pratiques démocratiques de cette collectivité locale. Arnaud Montebourg a décidé de mettre de la collégialité et de la démocratie partout. Sa politique consiste aussi à associer les citoyens à la décision et au contrôle politique. C’est le but recherché en instituant un jury citoyen chargé de vérifier que le produit de la fiscalité destinée aux personnes âgées est bien utilisé en ce sens. C’est aussi le sens de la démarche d’Arnaud Montebourg, lorsqu’il convoque un référendum local sur un compromis trouvé concernant le transit des poids sur la RN 73. La démocratie n’est pas seulement des institutions, c’est aussi un état d’esprit.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">En tant que secrétaire national à la rénovation du Parti Socialiste, Arnaud Montebourg a porté les mêmes principes et défendu l’établissement de primaires populaires ouvertes pour mettre dans les mains du peuple de gauche la confection de son projet, et le choix de son candidat à l’élection présidentielle.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><h3 style="text-align: justify;"><a href="" name="Arnaud_Montebourg_a-t-il_trahi_son_engagement_contre_le_cumul_des_mandats__">Arnaud Montebourg a-t-il trahi son engagement contre le cumul des mandats ?</a></h3><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Arnaud Montebourg reste un farouche adversaire du cumul des mandats. De 1997 à 2008, il s’est appliqué à lui-même la règle, contre vents et marées, sans que rien ne l’y contraigne, par simple volonté et conviction. Personne ou presque ne le suivit sur cette voie. A la fin de l’année 2007, il a pourtant décidé de briguer la présidence du Conseil général de Saône-et-Loire. Pourquoi ?<br />
En 2008, Arnaud Montebourg est député depuis plus de 10 ans. Il s’interroge sur le sens de son engagement politique. La politique suppose l’action concrète. Mais qu’avait-il alors fait de concret ? Rapports et discours – si indispensables soient-ils – ne changent pas la vie. <a class="link-external document-pdf" href="http://www.desideesetdesreves.fr/sites/default/files/Lettre%20aux%20citoyennes%20et%20citoyens%20de%20la%20Bresse.pdf">Il faut mettre les mains dans le moteur.</a></div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Comment le faire sans trahir ses principes ? Démissionner immédiatement de son mandat de député, c’était trahir la confiance et le suffrage des électeurs qui l’avaient choisi en 2007 à l’issue d’un combat acharné. Peu de temps après son élection à la tête du Conseil général de Saône-et-Loire, Arnaud Montebourg a donc annoncé qu’il quitterait son mandat de député, quoi qu’il arrive, mais en 2012, par fidélité à ses électeurs, et sans abandonner le combat. Depuis le secrétariat national à la rénovation du Parti socialiste, il pousse donc cette idée de non cumul, que le PS a enfin adoptée en décidant de ne plus donner d’investiture aux députés et sénateurs cumulards de deux fonctions exécutives.</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;"><br />
</div><div style="text-align: justify;"> </div><div style="text-align: justify;">Un citoyen est libre lorsqu’il ne cède pas à la facilité des idées reçues.</div><br />
oui nous pouvons 44 :http://www.blogger.com/profile/02542549641860172984noreply@blogger.com0